POR Abilio Diniz

Après 15 conférences très productives, on arrive aujourd’hui à la clôture d’un premier Cours de Leadership, développé par moi et la Fundação Getúlio Vargas. Souvent, depuis que je suis diplômé de la FGV, il y a 50 ans environ, j’ai parcouru les couloirs de la fac soit pour donner des conférences, soit pour revoir des anciens collègues. À ces occasions, je sentais déjà l’élan de l’école – où j’ai commencé à voir les contours de ma vie professionnelle – à m’inspirer parfois l’idée de revenir en salle de classe pour contribuer, avec mon expérience, à la formation des jeunes.

Cette volonté, qui devenait de plus en plus forte au long de ces derniers années, a évolué vers un partenariat récent avec l’école de gestion d’entreprises de la FGV (Escola de Administração de Empresas da FGV) et sa concrétisation, avec l’implantation du cours de Leadership dans un format PEC (Programme d’éducation continuée), concentré sur le domaine de la leadership. Le choix de ce thème est venu de la constatation que les jeunes ont de plus en plus besoin de références qui les aident à comprendre les responsabilités d’un leader.

Je ne crois pas que le leadership soit restreint à un petit nombre d’individus. À mon avis, le leadership est le résultat d’un choix et d’attitudes pratiques découlant de la connaissance et de l’application de valeurs en tant que moyen de contribution au développement de la population et de la société. Voilà le propos du cours.

Le cours est tout illustré et se base sur des cas d’affaires, des histoires de vie et de rétablissements exemplaires. En décrivant mes expériences, je crois stimuler les élèves à réfléchir sur leurs chemins, leurs responsabilités et manières de faire les choses. Avec le début et le progrès du cours, ce propos est devenu encore plus évident, ainsi que la certitude qu’il faut faire avancer ce projet et l’améliorer, ayant pour base les faits et les valeurs d’intérêt à ces jeunes, et aussi les outils qui peuvent leur être utiles.

Pendant les trois classes que j’ai eu le plaisir de donner, j’ai remarqué qu’il y avait des moments opportuns et que les élèves s’intéressaient à ces contenus. Aussi j’ai pu constater comment l’interaction avec les autres professeurs était féconde, ce qui a donné une dynamique différencié au programme du cours. Cette stratégie a fait que les élèves puissent en extraire quelques expériences utiles pas uniquement à ce qu’ils obtiennent l’expertise professionnelle, mais utiles aussi à leur vie comme un tout.

Ainsi nous avons terminé ce premier cycle. En tout cas, comme tout dans ma vie d’ailleurs, le temps et l’expérience m’ont permis d’évaluer les résultats de mes réalisations, les résultats qui m’ont toujours poussé à faire encore mieux. Cela, c’est mon travail en ce moment, toujours dans le but de faire mieux que hier, et de faire mieux demain qu’aujourd’hui.